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Etape 2: Châtel – Refuge de la Vogealle
13 août 2017
6:30 – 16:00
34km, 2600m D+, 1800m D-
Au départ de Châtel, je monte vers les monts de Grange pour rejoindre le GR5 que je vais suivre jusqu’au Col de Chéséry. Essentiellement en forêt, le sentier n’offre pas vraiment de jolis points de vue. Mais dès que l’on arrive dans un endroit un peu dégagé on profite non seulement du soleil mais aussi d’un superbe panorama sur les Dents du Midi qui ont été saupoudrées ces derniers jours. Après la première côte assez raide, on reste à peu près en balcon jusqu’au gîte de Bassachaux (qui ne propose plus d’hébergement).
On se rapproche ensuite de la frontière suisse en arrivant au-dessus de la station d’Avoriaz. Avec le beau temps il y a pas mal de descendeurs en VTT, mais les sentiers sont assez bien ségrégués, on ne se gêne pas trop. Arrivé au Col de Chéséry, je quitte le GR5 pour suivre une descente un peu technique vers un vallon sous un télésiège, afin de remonter vers le Pas de Cuboré.
Cela me permet ensuite de parcourir la très belle crête qui fait la frontière jusqu’au Col de Coux, avec une vue splendide sur les Dents du Midi et les Dents Blanches. Cela reste un sentier assez facile et très peu exposé car la crête est bien large.
Il y a un peu de monde au Col de Coux, je me pose un peu à l’écart pour manger un morceau et faire sécher la tente. Ca me permet de scruter le chemin qui m’attend pour monter au Col de Bostan; ça m’a l’air sacrément raide !
Du col, je descend côté suisse vers le fond du vallon du torrent de Barme, avant de m’engager sur le sentier du Pas de la Bide. Comme prévu, ça monte raide, quelques passages sont un peu expo mais le sentier est excellent et les endroits délicats sont protégés par des chaînes. Arrive le fameux « Pas de la Bide », où il faut se glisser dans un interstice pas bien large dans la roche. Avec mon petit sac ça passe très bien! On finit de grimper vers le Col de Bostan dans un pierrier bien raide mais très stable qui ne pose aucun souci.
Arrivé au col, un groupe de bouquetins me tourne autour, tout porte à croire qu’ils attendent quelque chose à se mettre sous la dents… Le Pas du Taureau est dans les nuages mais on distingue très bien la trace depuis le col. Ca grimpe à un bon rythme régulier, très agréable. Sur la fin, quelques passages où il faut poser les mains (sécurisés avec des câbles) et un petite cheminée bien sympa pour finir (où je croise 3 groupe qui descendent en étant pas forcément très sereins).
Au col la vue est bouchée, donc je ne traîne pas et file vers le refuge. La descente est assez tranquille, et une fois passé sous la couche on découvre les impressionnantes falaises du Pic de Tenneverge qui me font sentir tout petit. Arrivé au refuge, l’accueil est très chaleureux. En plus de ça, les emplacements de bivouac sont superbement entretenus pas l’équipe du refuge, c’est une véritable moquette organique !
